Parce qu'écrire est bien plus qu'un besoin, c'est une raison de vivre... ♥

Poème 1 : Mariage pour tous

Je vous parles de manifestations
Qui divisent les nations,
Je vous parles d'un évènement
Qui sépare un pays inégalement,
Je vous parles d'un combat
Qui chaque jour se transforme en débat,
Dans les rues, les gens ne cachent plus leurs différences
Ils veulent se faire entendre et effacer leur souffrance,
Je vous parles de la manière dont ils sont dévisagés dans la rue
Arrêtons-nous, nos regards les tuent,
Même si avant ils baissaient les yeux
Maintenant la soumission : Adieu,
Ils ont décidés d'élever la voix
Pour leur famille, pour leurs droits,
Pourquoi leur refuser de se marier
Si c'est un signe de liberté,
Je vous parles d'être égaux
Qu'ils soient gays ou hétéros,
On ne vous demandes pas d'être à leur mariage
Alors si vous êtes contre, faites vos bagages,
Je vous parle d'un pays libre
Alors laissez les vivres

Oh j'adore le poème aussi ! J'aime particulièrement la répétition du « Je vous parle », ça met de l'ampleur :)

Texte 6 : Amour passionnel


« Elle regarde les immeubles gris défilés devant ses yeux remplis d'amertume. Mais bientôt des champs à perte de vue apparaissent, elle ne peut s'empêcher de sourire. Un souffle nouveau la remplie et font de plus belle briller ses yeux. Elle descend de la voiture, dans son village natal elle se retrouve vraiment. Le cœur gonflé à bloc elle prend ses affaires et part tout heureuse sur le chemin de la liberté, la musique à fond dans les oreilles. Elle passe à côté du cimetière en se disant qu'au fond, on n'est pas si mal en vivant ! Elle accélère son pas et se met à sautiller de joie à l'idée de rejoindre son plus grand amour, le seul et l'unique. Sa musique ne fait que la remplir d'avantage de joie, des pensées pleins la tête, elle se rapproche peu à peu de son recueil. Elle arrive devant la grille, toute excitée, elle se dirige vers le portillon. Le sourire aux lèvres, elle tourne la poignée et écoute avec délice le grincement de ce dernier en s'ouvrant, ce grincement qui signal son entrée au paradis. Malgré le regard des gens, elle ne peut s'empêcher de crier son nom. Alors elle redresse la tête et en guise de réponse, lui adresse un joyeux hennissement. Celui qui lui ouvre grand les portes de l'euphorie. »

Texte 7 : Envie d'évadement :

« Il y a des jours j'aimerais quitter cette terre, partir loin, loin de tout, du monde, des gens. Partir de cette vie pour m'envoler, prendre une bonne fois du recul pour ensuite revenir pour mieux apprécier. Mais c'est pas possible, je sais que ça n'arrivera que dans mes rêves. En attendant je reste en permanence dans l'amertume, la tête dans les nuages, j'attends. J'ignore quoi, mais j'attends que, peut-être quelqu'un, quelque chose viendra m'aider à me relever et m'empêcher de nouveau de tomber... Cette attente est longue, tellement longue que doucement je m'éteins à petit feu. »

Texte 8 : Sourire Artificiel :

« Chaque jour elle affiche un grand sourire, peu importe ce qu'elle ressent au fond d'elle, il est là, comme une affiche plaquée au mur. Elle se démène comme une folle pour que ses amis sourissent en permanence, quelque part c'est sûrement pour qu'ils ne vivent pas, ce que, elle a vécu. Chaque fois qu'un de ses sois-disant ami va mal, elle va le voir et l'apaise de mots rassurants et pleins de sagesse, bien vite la personne va mieux,Alors elle repart à la recherche d'une nouvelle âme en peine avec un sourire, léger, certes, mais un sourire quand même. Ce petit sourire retrouvé sur les visages des gens qu'elle avait aidé la rendait fière, mais ça ne lui rendais pas son véritable sourire. Celui-là est parti en vacances depuis très longtemps, pourtant personne ne l'a remarqué. Elle peut rester des heures à pleurer chez elle le soir, et revenir les yeux exorbités, personne n'y fera attention. A vrai dire elle n'est guère plus qu'un vulgaire mouchoir usagé, qui une fois utilisé est jeté. »

Je l'aime bien tout dernier texte ! Je trouve que ton style s'affine tranquillement...

Si tu veux un conseil, un de mes prof d'écriture nous disait toujours de mettre du « concret ». Vite de même, c'est pas facile à expliquer (il nous a quand même fais une cession de cours entière consacrée à cela...) mais un exemple simple pour appliquer ce conseil, c'est de mettre des comparaisons et des métaphores personnelles, un peu comme tu l'as fait ici : « A vrai dire elle n'est guère plus qu'un vulgaire mouchoir usagé, qui une fois utilisé est jeté », contrairement à ce passage, qui est plus général, qui relève plus d'une expression courante : « Elle se démène comme une folle ». Dans la première, le lecteur peut clairement voir ta façon de pensée, ressentir comment la fille se sent... Par contre, pour la deuxième, c'est moins précis. C'est plus général. Par exemple, tu aurais pu écrire... j'sais pas moi... « Elle se démène comme une mère Teresa qui s'est mis en tête de sauver toutes les pauvres âmes de la planète. » Bon, c'est pas excellent, mais plus précis que juste « folle ». x)

Mais bon j'dis ça j'dis rien, c'est pas comme si j'étais une écrivaine aussi. Moi j'ai même pas le guts de poster mes écrits alors...